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Question 39-1 : Le meilleur moyen de faire face à une crise d'appendicite d'un passager en vol, est ? [ Parcours public ]
Lui mettre une vessie de glace.
Il faut chercher à soulager le passager, la vessie de glace permettra de rapidement atténuer la douleur..la mise à la diète est nécessaire, il est fort probable que le passager n'est de toute façon, pas envie de manger... la mise à la diète n'aura pas un effet aussi rapide que la vessie de glace...il est déconseillé d'absorber des médicaments pour calmer les symptômes, ils auraient pour conséquence de fausser le tableau clinique.
Question 39-2 : Au cours d'une réanimation, afin d'assurer une bonne oxygénation du cerveau, vous devez..1 pencher la tête de la personne vers l'avant.2 assurer la libération des voix aériennes.3 tenir la personne en position verticale.4 délivrer de l'oxygène.5 maintenir une circulation efficace. ?
2 5 6.
On délivrera de l'oxygène dès lors que la personne qui doit être réanimée, a repris conscience.
Question 39-3 : Lors d'une crise de colique néphrétique, la douleur irradie ?
Vers les organes génitaux.
Crise de colique néphrétique, la douleur irradie vers les organes génitaux. crise de colique hépatique, la douleur irradie vers les épaules.
Question 39-4 : A bord, votre attention est attirée par une passagère anxieuse, présentant des crampes au niveau des avant bras. sa respiration est saccadée, très rapide et ample. après l'avoir rassurée, votre attitude sera de..1 la faire se lever et marcher dans la cabine.2 lui faire respirer de l'oxygène. ?
3 4.
La passagère est sujette à une crise de tétanie, elle hyperventile...lorsque nous respirons, nous absorbons de l'oxygène et rejetons du dioxyde de carbone co2 , déchet de l'activité cellulaire se trouvant dans le sang. pour assurer une ventilation adéquate, une personne en santé et au repos respire environ douze fois à la minute...en cas d'hyperventilation, la quantité de co2 éliminée par les poumons est excessive cela entraîne une diminution dans le sang qui s'alcalinise avec des échanges perturbés entre calcium et magnésium au niveau cellulaire et des troubles neuromusculaires qui apparaissent douleurs, tensions, crampes, tremblements.....dès que la respiration commence à être rapide et saccadée, il faut se concentrer sur sa respiration pour la maîtriser..respirer dans un sac permet de réabsorber le co2 expulsé et de rééquilibrer les taux sanguins... il faut cependant arrêter dès que l'on se sent mieux pas plus d'une dizaine de minutes. cette technique n'est recommandée que lorsqu'on est certain que l'hyperventilation n'est pas causée par une autre maladie plus grave.
Question 39-5 : Sur un vol long courrier, une passagère enceinte vous appelle elle ressent des contractions et des douleurs lombaires. un interrogatoire précis et efficace vous permet d'évaluer la probabilité de l'accouchement en vol. les questions posées concernent..1 l'age de la passagère. ?
2 3 6.
Le terme de la grossesse, le nombre de grossesses et l'heure d'apparition des premières douleurs permettront d'évaluer efficacement la probabilité d'un accouchement en vol...précision pour le nombre de grossesses.c'est un point un peu mécanique du corps humain, même si le terme n'est pas très joli pour parler du système reproductif humain. entre un premier accouchement et les suivants, on observe généralement un élargissement au niveau du bassin, qui rendra le passage du bébé plus facile... il y a aussi l'aspect moins inconnu de l'accouchement pour la maman, qui sait à quoi s'attendre puisqu'elle l'aura déjà vécue. de ce fait, la délivrance se révèle plus rapide pour le second, troisième, quatrième, etc... bébé... vous pouvez donc vous attendre à devoir assurer la délivrance pendant le vol si la passagère enceinte est déjà maman. a contrario d'une première grossesse, ou les contractions peuvent durer longtemps plusieurs heures parfois , vous permettant de rejoindre un aéroport et une équipe médicale.
Question 39-6 : Un passager présente une obstruction des voies aériennes. vous devez immédiatement effectuer cinq claques dorsales vigoureuses si ces dernières s'avéraient inefficaces, vous devriez pratiquer la méthode d'heimlich, à condition de vous assurer que la victime soit ?
Consciente et que l'obstruction soit complète.
Question 39-7 : En présence d'un médecin à bord, un passager souffre d'un oedème de quincke. dans un premier temps vous lui apportez ?
La trousse médicale d'urgence.
Oedème de quincke.manifestation allergique, sensation de gonflement de la région péribuccale, des lèvres, de la langue, et gonflement de la gorge avec rétrécissement de la voie respiratoire = risque d'arrêt respiratoire...traitement par un médecin en cabine avec la trousse médicale d'urgence injection de corticoïdes...sans la présence d'un médecin à bord = oxygène, position demi assise, déroutement et contact radio avec le samu.
Question 39-8 : Parmi les signes suivants, lesquels vous évoquent une crise de tétanie..1 ventilation saccadée, rapide et ample.2 apparition de crampes.3 difficultés respiratoires..4 contraction des deux mâchoires.5 convulsions ?
1 2 4.
S'il y a des difficultés respiratoires avec sifflement à l'expiration , sans contraction des deux mâchoires et/ou ventilation saccadée, rapide et ample, ni crampes, ni convulsions, on pensera plutôt à une crise d'asthme...s'il y a des convulsions et agitation du passagers, on pensera d'abord à une crise d'épilepsie.
Question 39-9 : Au cours d'un vol, un passager tombe brutalement au sol et présente des convulsions. il fait probablement ?
Une crise d'épilepsie.
Question 39-10 : Concernant les modes de contamination de certaines maladies tropicales, choisissez l'affirmation exacte ?
Le paludisme, la dengue et la fièvre jaune sont transmis par des moustiques.
Question 39-11 : Lors de la prise de tension artérielle, le premier bruit perçu par l'intermédiaire du stéthoscope et l'oscillation vus au moment sur le cadran du brassard, correspondent à ?
La tension maxima, pression systolique.
A propos de la pression ou tension artérielle elle est faite classiquement par un brassard gonflable circulaire relié à un manomètre, appelé tensiomètre ou sphygmomanomètre...l'instrument actuel est mis au niveau du bras. un stéthoscope est disposé au niveau du pli du coude à l'écoute de l'artère humérale. en gonflant le brassard à une pression supérieure à la pression maximale, l'artère du bras est alors occluse... on dégonfle alors celui ci très progressivement et lorsque la pression de gonflage équivaut à la pression systolique ou maximale , l'artère s'ouvre par intermittence ce qui se manifeste par l'apparition d'un bruit de battement dans le stéthoscope ces bruits, appelés bruits de korotkoff , sont dus aux turbulences de l'écoulement du sang, gêné par la pression du brassard... des pulsations importantes sont également perceptibles par le patient et par l'examinateur. lorsque la pression du brassard devient inférieure à la pression minimale diastolique , l'artère est alors ouverte en permanence le flux turbulent devient laminaire et les bruits auscultatoires disparaissent.
Question 39-12 : Une crise d'hyperventilation peut évoluer vers ?
Une crise de tétanie.
L'origine d'une crise de tétanie est bien l'hyperventilation..un passager anxieux qui ne peut plus réguler son rythme respiratoire va rejeter beaucoup trop de co2 et c'est de ce co2 que l'organisme va manquer.
Question 39-13 : A propos de la moelle épinière, choisissez l'affirmation exacte ?
Sa section partielle ou totale entraine des lésions permanentes.
La moelle épinière contient des circuits de cellules nerveuses qui contrôlent les mouvements coordonnés tels que la marche et la natation, ainsi que la miction. elle est également le centre des réflexes...la moelle est protégée par les vertèbres comme le cerveau l'est par le crâne. c'est une longue et fragile structure située à l'intérieur du canal rachidien, qui lui même se trouve au centre de la colonne vertébrale...si la moelle épinière se trouve endommagée, vous risquez la paralysie de certains membres, les connexions étant perdues de manière irrémédiable.
Question 39-14 : Lors d'un vol, un passager se plaint d'une insensibilité progressive d'un côté du corps avec maux de tête, de troubles de la vision et de nausées. ces signes cliniques vous évoquent ?
Un accident vasculaire cérébral.
.un accident vasculaire cérébral avc est dû à l'obstruction ou à la rupture d'une artère cérébrale, provoquant la mort d'une partie du tissu cérébral du fait de la perte de son approvisionnement sanguin infarctus cérébral...les symptômes apparaissent soudainement et peuvent inclure une faiblesse musculaire, une paralysie, une sensation anormale ou un manque de sensation d'un côté du corps, des troubles de l'élocution, une confusion, des troubles de la vision, des étourdissements, une perte d'équilibre et de coordination, et, dans certains avc hémorragiques, des céphalées soudaines et sévères.
Question 39-15 : A propos du paludisme, il faut savoir que ?
C'est une maladie mortelle dont le seul vecteur est un moustique.
Le paludisme ou malaria est une maladie causée par un parasite du genre plasmodium, essentiellement transmis à l'humain par la piqûre d'un moustique l'anophèle femelle , qui a été lui même infecté après avoir piqué une personne infectée la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. les mâles ne piquent pas...la contamination interhumaine est possible, d'une femme enceinte infectée à son enfant voie transplacentaire ou par transfusion sanguine. les personnes revenant d'une zone de circulation du paludisme sont temporairement exclues du don du sang...le risque de paludisme grave concerne avant toutes les personnes qui se rendent dans une région où circule le paludisme, en premier lieu les enfants. ce risque concerne également les personnes originaires d'une zone endémique qui ont quitté depuis plusieurs années leur pays d'origine et ont perdu leur immunisation naturelle.
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